
Le Covid-19 a révélé les conséquences des restrictions et de la privatisation du système de santé. Macron a continué, à la suite de ses prédécesseurs, de droite comme de gauche, à rogner sur les budgets des hôpitaux (plus d’un milliard par an jusqu’en 2019), à fermer des lits et des services (– 5700 lits en 2020). À l’automne 2021, 20 % des lits étaient fermés faute de personnel. Épuisé·e·s, ils et elles quittent l’hôpital sans être remplacés.
Malgré les promesses, les « déserts médicaux », où il faut attendre des semaines, voire des mois pour avoir un rendez-vous, se sont étendus. Ils touchent plus de 8 millions de personnes.
Le « 100 % santé », instauré pour l’optique, les prothèses dentaires ou auditives, s’est accompagné d’une hausse constante des tarifs des mutuelles. Quant aux dépassements d’honoraires, ils n’ont pas cessé !
Des moyens pour l’hôpital public
Plan « emploi formation » de 100 000 hospitaliers·ères
Revalorisation immédiate de 400 euros par mois et des grilles salariales
Arrêt des fermetures de lits, réouverture et extension des hôpitaux de proximité, avec au moins un service d’urgence, une maternité, un bloc opératoire
Des formations médicales, paramédicales sous le statut de travailleur·euse en formation, rémunérées au SMIC revalorisé à 1800 euros nets, avec engagement à servir dans le service public
Expropriation des cliniques privées et intégration à l’hôpital public
Création de centres de santé sur tout le territoire
Publics et gratuits, polyvalents, financés par la Sécu. Ils permettront de mener une politique de santé participative avec la population (contraception, prévention des maladies et des épidémies) en lien avec les médecins libéraux, la médecine du travail, la médecine scolaire et universitaire, les travailleurs·euses sociaux·ales, les élu·e·s, les associations, les syndicats.
Prendre le contrôle de l’industrie pharmaceutique, en finir avec les brevets
Les profits des fabricants de vaccins ont explosé. En 2021, le trio Pfizer, BionTech et Moderna a réalisé 34 milliards de dollars de bénéfices, soit 65 000 dollars à la minute ! Cette industrie profite de la recherche publique, des crédits d’impôts et de la Sécu. Cela ne peut plus durer.
Expropriation des grands groupes de l’industrie pharmaceutique
Levée des brevets : quel que soit son pays on a droit à des soins de qualité
Pour des soins gratuits à 100 %
La santé n’est pas une marchandise. La Sécurité sociale doit être contrôlée par celles et ceux qui produisent les richesses.
Interdiction des dépassements d’honoraires, suppression des franchises et des forfaits hospitaliers
Remboursement à 100 % de tous les soins et médicaments prescrits et généralisation du tiers payant